L'envers de la carte postale §1
Ce qu'on oublie trop souvent de dire:
ici les inégalités sociales sont plus fortes encore qu'ailleurs.
20% des ménages les plus aisés encaissent 47% des revenus du pays,
20% de la population polynésienne vit en dessous du seuil de pauvreté.
Le RMI, le RSA, les indemnités chômages et autres allocations diverses n'existent pas ici.
Si ce blog reflète notre vie ici, relativement facile et privilégiée (mais bien loin des 20% cités ci-avant!),
il ne reflète pas la vie à Tahiti en général.
Non pas que les Crevettes vivent complètement coupées de la réalité mais c'est plus sympa de vous montrer des photos de lagon que celles des bidonvilles, de pirogues au soleil couchant que de gens qui achètent du beurre en boîte qui ne fond pas parce qu'ils ont juste une glacière et pas de frigo car pas accès à l'électricité ni à l'eau courante.
Source ISPF: "Le taux de pauvreté est de 19,7 % en 2009, c’est-à-dire qu’un ménage sur cinq a un revenu par unité de consommation situé en deçà du seuil de pauvreté. Le taux de pauvreté monétaire calculé à partir de l’Enquête Budget des Familles 2000-2001 était de 18 %, la crise économique a donc accentué le phénomène. Le taux de pauvreté est plus élevé à Moorea qu’à Tahiti et, plus généralement, en milieu rural qu’en ville.A titre de comparaison, le taux de pauvreté monétaire est de 7,5% en France métropolitaine pour 2009."
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