Dans la cocoteraie
Longtemps les îles polynésiennes ont eu une végétation de feuillus. Et même sur les atolls, grâce à l’humus, on pouvait cultiver un petit potager. Et puis est arrivé le cocotier. C’est merveilleux un cocotier : ça pousse tout seul, assez vite et ça n’a qu’un seul ennemie (en plus des cyclones!) c’est le crabe-coco. Le remède est assez simple: il suffit de mettre une « minerve » en métal pour que le pauvre crabe n’arrive plus à grimper jusqu’aux fruits.
Le cocotier, si beau sur les cartes postales, présente en outre un nombre d’avantages certains : non seulement il fournit le gîte avec ses grandes palmes qu’il n’y a qu’à tresser mais aussi le couvert. En effet la noix de coco se boit, se mange et donne aussi de l’huile… donc du travail ! Alors gaiement on a coupé les arbres et on a planté des cocotiers. Sauf que les feuilles ne se désagrègent pas en humus et ne nourrissent plus la terre. Plus beaucoup de potager ! Sauf que le cours du coprah a baissé…Plus beaucoup de travail mais encore de quoi améliorer l’ordinaire alors dans les îles on continue à « faire du coprah ».